Je suis de retour dans cette plaine aride. Elle arrive, elle est là. Et ce désert immense m’étouffe. Je dois le traverser sans eau maintenant que je suis là.
Au bout de ce désert, une montagne immense… Après la traversée du désert, je devrais grimper jusqu’à son sommet.
Je vise alors le sommet. Je n’ai pas de baton, ni de boussole. J’ai beau me retourner, je n’ai pas de compagnon de voyage.
Je continue ce voyage en solitaire avec ce courage dans ma poche gauche. Ce désert m’embrasse et cette montagne m’accueille.
Je n’ai plus le choix, il se présente à moi. J’avance et cette danse continue. Je chante et l’innocence avance.
Il y a beaucoup de vent, il me porte dans ce pèlerinage aussi sec qu’une figue au soleil! J’en peux plus…
Oh! Attendez… Un palmier se dessine, je crois que je vois une oasis au loin…